Un 2e projet WORKAWAY à La Palma... ou pas !
Après avoir passé deux mois à Tenerife, mon amoureux et moi avons pris le ferry direction La Palma. Nous avons d’abord passé deux jours à Santa Cruz, la capitale. Puis, nous sommes partis en bus dans le nord-ouest de l’île pour rejoindre notre deuxième projet Workaway.
Le projet Workaway
Nous nous étions engagés un mois auprès de notre hôte qui avait un projet de résidence artistique sur son terrain. Cette fois-ci, notre tâche consistait à aider à la construction d’un studio d’enregistrement et d’une cabane.
Notre hôte nous avait prévenu que nous dormirions dans une yourte qui pouvait accueillir jusqu’à six bénévoles et qu’un repas en commun par jour était prévu. Nous nous lancions donc dans une vie en communauté.
Lors de notre arrivée, nous avons été chaleureusement accueillis par notre hôte qui nous a présenté les différentes installations.
Une première semaine bien confrontante
Dès le début, cette nouvelle aventure a été extrêmement challengeante pour moi. En effet, en s’installant dans la yourte, nous avons découvert que celle-ci n’avait plus de mur. De grosses bourrasques de vent avaient emporté et déchiré les tissus qui faisaient le tour de la yourte.
Heureusement, au départ il faisait sec et assez chaud, nous n’avons donc pas été trop dérangé par cette situation.
Nos premiers jours de travail ont donc finalement consisté à rafistoler le tissu de la yourte. Nous n’avons pas pu la réparer complètement, faute de matériel.
La météo a ensuite évolué et nous avons eu droit à plusieurs jours de gros vent. Ce qui a à nouveau emporté le tissu mural de la yourte mais cette fois-ci, aussi une partie du toit.
Par chance, nous dormions dans une autre cabane en bois lorsque c’est arrivé. Au vu des prévisions météo, notre hôte nous avait déplacé dans un endroit plus sécurisé.
Un début de deuxième semaine imprévu
La semaine suivante, nous n’avons pas pu continuer à réparer la yourte ni à travailler sur le studio. À nouveau, faute de matériel et de main d’œuvre (notre hôte voulait nous faire travailler avec un charpentier pour le studio). Nous avons donc effectué des travaux de jardinage.
Par ailleurs, deux autres bénévoles étaient censés arriver quelques jours plus tard. La yourte n’était pas réparée et la cabane dans laquelle nous logions ne pouvait pas accueillir plus de deux personnes.
Je ne me sentais pas rassurée par toute cette situation, mais j’ai essayé de la prendre du bon côté. De plus, nous nous entendions bien avec notre hôte et nous avons rencontré de chouettes personnes sur place (amis de notre hôte ou autres volontaires).
Un tournant dans cette aventure
Un matin, j’étais en train de retirer de mauvaises herbes quand tout un coup j’ai commencé à pleurer. J’avais mal aux mains depuis le début de la journée à cause de mon eczéma. Mais j’ai réalisé que je ne pleurais pas qu’à cause de la douleur que je ressentais.
J’ai eu besoin de prendre du temps seule cette journée-là pour vraiment ressentir ce qui se jouait à l’intérieur de moi.
La yourte complètement desbrol, les réparations par-ci par-là à l’arrache et au final pas très utiles, la sensation que nous n’allions pas vraiment beaucoup travailler sur le studio… tout ce contexte m’insécurisait et ne me motivait pas du tout.
De plus, je me suis rendu compte que la vie en communauté aussi rapprochée c’était trop pour moi, que j’avais besoin de davantage de temps seule et d’intimité.
Aussi, au vu des douleurs que j’avais aux mains, j’ai dû me rendre à l’évidence qu’il fallait que j’arrête le travail manuel. J’en suis donc arrivé à la conclusion que je devais partir.
Cela a été difficile à accepter, j’aurais aimé que ça marche, car sur papier, ce projet de résidence artistique me parlait. J’avais aussi peur d’en parler à notre hôte car nous avions un engagement pour 1 mois, et je ne voulais ni le blesser, ni lui manquer de respect.
Mais si je voulais me respecter et ne pas répéter les erreurs passées (voir l’article de mon premier projet Workaway), il fallait mettre un terme à ce projet.
Un départ sans drama
J’ai donc discuté le soir même avec mon amoureux, qui a aussi décidé de partir. Le lendemain matin, nous avons donc interpellé notre hôte. Heureusement, il était prévu qu’il y ait une semaine de test avant de confirmer la suite du projet, ce qui a facilité l’introduction de cette discussion.
Notre hôte a été surpris et déçu mais a compris nos motivations et nous a souhaité le meilleur pour la suite. Ce qui, je ne te le cache pas, a été un sacré soulagement !
Suite à cela, nous avons directement fait nos affaires et sommes partis passer une nuit dans une auberge de jeunesse à Puntagorda, pour faire le point.
Cette expérience a à nouveau été un défi et elle m’a permis de mettre en pratique les apprentissages issus du Workaway précédent. Comme quoi, la vie avait décidé de me tester !
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