La voix de l’amour
La voix de l’amour est le 2e module du programme “Chant de l’Âme” proposé par Clélia Félix. Pour rappel, cet accompagnement vise à libérer et à explorer sa voix, afin de découvrir sa magie. Dans cet article, je te partage mon retour d’expérience de ce 2e module qui m’a fait voyager dans les énergies de la douceur, de la maternité et de mon héritage ancestral.
La présence pour accueillir le chant de l’âme
Clélia nous a introduit ce module en nous mentionnant l’importance de la présence pour chanter de manière intuitive.
La pleine présence est une écoute à ce qui EST. Celle-ci induit une certaine douceur et détente corporelle qui crée un espace de réceptivité en soi. Et c’est dans cet espace que le chant de l’âme, le souffle de la vie, peut couler librement à travers soi.
Cette posture nous invite donc à nous interroger sur notre rapport à notre vie sur Terre, à notre naissance, à notre ancrage. Et sur notre capacité à recevoir la vie, l’amour, en soi.
Je ne m’attendais pas à un lien aussi profond entre notre voix et des considérations existentielles. Je dois te dire que ces questionnements m’ont vraiment secouée. Car ils ont fait remonter en moi une souffrance qui sommeille depuis bien longtemps.
Un rapport à l’amour, à la vie et à ma voix compliqué
Il se trouve que le sujet de mon incarnation m’est difficile. Il y a une partie de moi qui n’a pas envie d’être sur cette Terre. Je ressens une profonde nostalgie d’un ailleurs. J’ai la sensation qu’ici, ce n’est pas chez moi. Et j’ai envie de rentrer à la maison (voir mon article sur la découverte de ma multidimensionnalité).
J’ai aussi du mal à accepter mon corps, car je ne m’y sens pas bien. Et j’ai l’impression d’étouffer sur cette Terre. Car toute la noirceur de ce monde me touche énormément.
Enfin, ma capacité à accueillir l’amour et la vie en moi est limitée. Ayant eu une enfance difficile, je me suis très tôt crispée et coupée de mon corps. Mais aussi en partie des autres et de la vie.
Ces prises de conscience m’ont alors permis de comprendre pourquoi j’ai du mal à poser ma voix, à prendre ma place. Mais aussi pourquoi c’est compliqué pour moi de me laisser à chanter, d’accueillir ce mouvement de la vie qui souhaite me traverser.
La voix de l’amour : une invitation à plonger en soi
Afin de laisser émerger la voix de l’amour et de notre âme, nous avons donc été invités à plonger profondément en nous, dans notre matrice, dans notre ventre et notre bassin. Là où se trouve le centre de notre ancrage. Mais aussi le centre de notre énergie vitale, notre hara.
Le Hara vient de la culture japonaise. Il est situé sous le nombril, constituant ainsi le point central de notre corps. Il s’agit de notre centre de gravité et du siège de notre force. Il nous relie à la Terre et au Ciel et est le point de notre équilibre spirituel, émotionnel, mental et physique.
Lors de séances de pratique, nous avons été guidés pour nous connecter à ces zones. J’ai d’abord ressenti beaucoup de résistance à le faire. Des flashs et des sensations désagréables de mon enfance se sont rappelés à mon esprit et à mon corps.
J’ai pris le temps d’accueillir cela, d’être à l’écoute de ces souvenirs. Puis, petit à petit, en continuant les exercices, j’ai appris à me donner l’amour et la douceur que j’aurais voulu recevoir plus jeune.
La douceur de la berceuse pour s’accueillir pleinement
La douceur a été primordiale lors des séances de pratique. Car elle m’a aidé à me sentir en sécurité pour faire face aux émotions, aux souvenirs et aux révélations qui ont refait surface en apportant de la présence au bas de mon corps.
Cette douceur, nous l’avons notamment explorée à travers la berceuse. Cette musique ou ce chant, qui nous relaxe, nous rassure et nous soutient.
Elle apaise le cœur, embrasse notre Être d’amour et de réconfort. En créant cet espace sécurisant, nos mécanismes de défense s’étiolent. Et nous permettons alors à certaines émotions de s’exprimer.
La berceuse vient aussi toucher quelque chose de très émouvant en nous. Elle nous renvoie à notre mise au monde, à notre existence. Elle nous accompagne entre la vie dans le ventre de notre maman et la vie après la naissance. Elle peut donc nous accompagner dans des périodes de transition et de séparation.
L’exploration de la berceuse est donc une pratique très puissante, très profonde. La présence alliée à la douceur (notamment de la berceuse), créent véritablement un espace puissant de magie, d’alchimie, d’harmonisation, de transformation, de sublimation et de transcendance.
Le chant matriciel et l’héritage ancestral lié à la voix et le chant
La suite du module nous a amenés à poser de la conscience sur notre chant matriciel. C’est-à-dire sur tous les sons, les voix et les chants que nous avons entendus lorsque nous étions dans le ventre de notre mère. Puis à notre naissance et tout au long de notre petite enfance.
Car ces premiers sons et ces voix nous ont modelés et accompagnés dans notre processus de mise au monde, de création de notre Être. Notamment dans le développement de notre voix.
Les voix et chants de notre famille nous ont également transmis toute une série d’informations (émotions, ressentis, etc.) de nos lignées maternelles et paternelles. C’est pourquoi nous avons également mis en lumière tout cet héritage ancestral dans notre rapport à notre voix et au chant.
À nouveau, ce module est venu faire émerger des ressentis qui étaient enfouis dans mon corps. Me plonger dans ma vie intra-utérine, ma naissance et mes premières années de vie a été difficile pour moi. Car j’ai dû me confronter à la dépression et à l’envie de mourir de ma mère. Et au mal-être et à la violence de mon père.
Je pense que j’ai été envahie par toute cette souffrance. Et que dans ce contexte, j’ai eu du mal à trouver ma place, à trouver ma voix. Aujourd’hui, je me rends compte que cette voix, elle a tendance à vaciller. Et j’ai du mal à la placer clairement.
À travers la voix de l’amour, j’ai découvert un lien profond entre ma voix et mon rapport à la vie. J’ai également pu créer un espace suffisamment sécurisant pour plonger dans les ombres de mon passé. Et ainsi me libérer d’émotions, de souvenirs et de ressentis enfouis en moi. Cette douceur que j’apprends pas à pas à me donner est un réel cadeau pour poursuivre ce parcours initiatique qu’est le “Chant de l’Âme”.
Et toi, quel est ton rapport à la vie, à l’amour et à la douceur ?
Tu peux me répondre en commentaire ici-bas (en dessous des articles recommandés).
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Bonjour
Je suis moi aussi la formation du chant de l’âme de Clélia.
Tous tes écrits résonnent en moi, merci pour ce beau partage d’expériences et ce merveilleux blog.🙏
Bonjour Sabine, merci pour ton gentil retour 🥰. Si tu souhaites échanger avec moi sur ce que tu vis, n’hésite pas à me contacter par mail ou sur Insta (@auroremillaray). J’aime partager et c’est toujours sympa de se soutenir dans des moments moins confortables 😊.