Un éveil spirituel difficile à accepter
Le début de mon éveil spirituel a été accéléré par ma formation en ThetaHealing (soins énergétiques). J’y ai vécu des expériences qui m’ont véritablement troublées. Et que j’ai eu beaucoup de mal à accepter. Dans cet article, je t’explique pourquoi ce voyage intérieur a été difficile à vivre. Et comment j’ai finalement réussi à l’accueillir.
Une vision très négative du monde spirituel
Avant de commencer ma formation, une partie de moi ne croyait pas au monde subtil. Et le jugeait très négativement. Je croyais que les guérisseurs étaient des charlatans. Et que tout ce monde spirituel, c’était des conneries.
Mais après ma première séance de soins énergétiques, j’ai bien dû me faire à l’idée qu’il y avait sans doute une part de vérité dans tout cela. Une partie de moi a alors timidement commencé à y croire. Jusqu’au jour où j’ai ressenti un véritable appel à suivre la formation en ThetaHealing.
Il faut savoir que je ne savais pas du tout ce qu’était le ThetaHealing lorsque j’ai commencé la formation. J’ai juste suivi mon intuition sans me renseigner à l’avance. À l’époque, j’avais encore toutes ces croyances négatives que je viens de mentionner.
Des expériences déconcertantes en cours de voyage
Lors de cette formation, j’ai senti mon corps réagir à des choses auxquelles je ne croyais pas. J’ai, par exemple, fondu en larmes plusieurs fois lorsque l’on me parlait de difficultés vécues dans des vies antérieures.
Ces fortes réactions, je ne les contrôlais pas. Et elles ont été très difficiles à accepter. Car elles rendaient réelles ces autres vies, qui visiblement devaient être stockées quelque part en moi.
J’avais de manière générale beaucoup de ressentis physiques quand je pratiquais le ThetaHealing ou la méditation. J’ai notamment ressenti des présences autour de moi, perçu des visions et reçu des messages et des informations diverses à travers mes clairsens, etc.
Un conflit intérieur
Cette contradiction entre mes croyances et mes expériences subtiles a été difficile à gérer. Je me jugeais très durement d’avoir vécu toutes ces expérimentations et de ce fait, de commencer à y croire. J’en avais honte et une partie de moi refoulait toute cette magie.
Une part de moi me prenait pour une folle. Et l’autre savait que ce n’était pas le cas. Mon mental a eu beaucoup de mal à intégrer ces nouvelles réalités. Il n’arrivait pas non plus à concilier ces différentes parties de moi contradictoires.
J’ai ressenti beaucoup d’anxiété à cette époque. J’ai d’ailleurs fait plusieurs crises d’angoisse.
Un profond sentiment de solitude
En quelques mois, j’ai vécu énormément de chamboulements. Ma vision du monde s’est complètement transformée. Et comme j’ai eu beaucoup de mal à accepter tous ces changements et que j’en avais honte, je me suis complètement renfermée sur moi.
J’ai essayé d’en parler avec mon compagnon de l’époque. Il a essayé comme il a pu d’être à l’écoute. Mais souvent, il avait du mal avec ce que je lui racontais. Ses réactions m’ont fait me replier davantage sur moi-même.
Je ne lui en veux bien évidemment pas. Ses réactions étaient simplement le reflet de mon propre conflit intérieur.
J’ai par ailleurs la chance d’avoir une sœur et une mère ouvertes à la spiritualité. J’ai pu leur parler de ce que je vivais. Même si je filtrais parfois ce que je leur racontais.
Elles ont été d’un grand soutien durant cette époque. Et je ressens énormément de gratitude pour cela.
Durant cette période, j’ai ressenti un profond sentiment de solitude. Ainsi qu’une grande nostalgie d’un ailleurs (voir l’article sur la prise de conscience de ma multidimensionnalité).
Le fait de me cacher aux yeux de mon entourage est finalement devenu une réelle souffrance. Ce n’était pas simplement nier ce que je vivais. Pour moi, c’était dissimuler qui j’étais véritablement. J’en suis donc arrivée à un point où ce n’était plus possible de continuer à me cacher.
Mon coming-out spirituel
Il m’aura fallu plus d’un an pour que j’ose commencer à parler ouvertement de toutes mes expériences spirituelles avec le reste de mon entourage. C’était en automne 2021. Plusieurs mois après la fin de ma formation (février 2021).
La première personne à qui je me suis livrée sans aucun filtre, c’est mon amoureux actuel. Son écoute et sa bienveillance m’ont donné le courage de continuer à m’ouvrir et à en parler.
J’ai alors contacté un petit groupe d’amis avec qui j’ai été marcher dans les bois. Et c’est au beau milieu de la nature que je me suis livrée à eux.
Je me souviendrai toujours de ce moment. Car il a provoqué chez moi une grande libération. C’était pour moi le début de l’acceptation d’une partie de moi. Cette partie spirituelle, connectée à la magie de la vie, dont je commençais à me souvenir.
J’ai ensuite continué à en parler à d’autres amis et collègues. Je remercie toutes ces personnes qui m’ont écouté avec douceur et bienveillance. Même si ce que je leur racontais ne leur parlait pas toujours, ou les bousculait.
Aujourd’hui, j’ose de plus en plus montrer et parler de cette dimension spirituelle qui m’habite. Mais il y a encore beaucoup de contextes ou de personnes avec qui je ne me sens pas à l’aise de le faire. Ou du moins, pas totalement librement.
Ma formation en ThetaHealing m’a embarquée dans un processus de profondes libérations et transformations. Celui-ci n’a pas été facile à accepter. Je me suis alors renfermée sur moi-même. Mais grâce à l’amour de mes proches, j’ai pu commencer à en parler autour de moi. Et à accepter petit à petit mon essence divine.
Et toi, comment s’est passé la première année de ton éveil spirituel ? As-tu rencontré des difficultés lors de celui-ci ou s’est-il déroulé avec plus de douceur ? Est-ce facile pour toi d’en parler ?
N’hésite pas à me répondre dans les commentaires ici-bas (en dessous des articles proposés). Je serai heureuse de te lire et d’échanger avec toi !
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